[article] REPRESENTATION DE L'ADVERSAIRE ET POLITIQUE ECONOMIQUE : NATIONALISATION, POLITIQUE INDUSTRIELLE ET ACTE UNIQUE EUROPEEN In Revue française de science politique - n° 5 - 01/01/1993 [Article de périodique] . - p. 788 à 806. Mots-clés : | SCIENCE POLITIQUE ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; IDEOLOGIE ; SOCIALISME | Résumé : | Les figures de l'ennemi de classe de l'adversaire avec lequel on cohabite et enfin de l'adversaire devenu partenaire ont joué un rôle marquant dans la définition puis la conduite des politiques économiques du socialisme au pouvoir en France. Les nationalisations, l'affirmation du rôle de l'Etat dans la société d'économie mixte puis le Marché unique européen et le traité de Maastricht en fournissent l'illustration. Pourtant c'est la libéralisation économique et la modernisation du capitalisme français qui au total seront portées à l'actif de la gauche. Ce paradoxe est levé dès lors que l'on intègre la dimension républicaine des nationalisations, le caractère colbertiste de l'intervention industrielle et la volonté de puissance de l'Etat national. Ainsi, une stratégie de rupture peut en fait révéler des continuités plus anciennes. | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=88453 |
[article] Titre : | REPRESENTATION DE L'ADVERSAIRE ET POLITIQUE ECONOMIQUE : NATIONALISATION, POLITIQUE INDUSTRIELLE ET ACTE UNIQUE EUROPEEN | Type de document : | Article de périodique | Titre du périodique : | Revue française de science politique | Numéro : | n° 5 | Date de parution : | 01/01/1993 | Article en page(s) : | p. 788 à 806 | Ancienne cote : |
PERD0258 |
Mots-clés : | SCIENCE POLITIQUE ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; IDEOLOGIE ; SOCIALISME | Résumé : | Les figures de l'ennemi de classe de l'adversaire avec lequel on cohabite et enfin de l'adversaire devenu partenaire ont joué un rôle marquant dans la définition puis la conduite des politiques économiques du socialisme au pouvoir en France. Les nationalisations, l'affirmation du rôle de l'Etat dans la société d'économie mixte puis le Marché unique européen et le traité de Maastricht en fournissent l'illustration. Pourtant c'est la libéralisation économique et la modernisation du capitalisme français qui au total seront portées à l'actif de la gauche. Ce paradoxe est levé dès lors que l'on intègre la dimension républicaine des nationalisations, le caractère colbertiste de l'intervention industrielle et la volonté de puissance de l'Etat national. Ainsi, une stratégie de rupture peut en fait révéler des continuités plus anciennes. | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=88453 |
|