[article] Éthique et partage du secret professionnel In RDSS Revue de Droit Sanitaire et Social - N°3 - 01/05/2015 [Article de périodique] / Jacqueline LAGREE . - p. 465-469. Mots-clés : | ETHIQUE ; SECRET PROFESSIONNEL ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; VIE PRIVEE ; SECRET MEDICAL ; SECRET PARTAGE | Résumé : | La réflexion sur le partage du secret professionnel, notamment du secret médical, montre vite divers points d'accord et de désaccord. En premier lieu, le secret professionnel est une obligation juridique dont la transgression donne lieu à sanction. Le secret professionnel est légitimé par la défense ou la protection de quelqu'un ; il pose donc la question de la hiérarchie des risques et des intérêts, non des valeurs. Ensuite, le secret professionnel implique une relation personnelle entre un professionnel et la personne concernée ; il suppose donc une relation de confiance qui doit être partagée quand le secret doit l'être.Enfin, l'analyse du secret professionnel et de ses difficultés montre l'importance de la casuistique ou de l'analyse cas par cas. La norme est universelle mais son application est singulière et circonstanciée. En second lieu, la règle du secret professionnel s'accompagne souvent d'une injonction paradoxale : il faut dire ce qu'on nous enjoint de taire. La seule issue de secours est de prendre en compte un intérêt supérieur, celui de la protection du faible concerné par le secret. Le partage du secret n'a de sens qu'à condition de pouvoir penser une unité réelle et pas seulement formelle du sujet détenteur du secret, c'est-à-dire de l'équipe qui constitue une sorte de sujet collectif. Cela est plus facile à penser quand on a affaire à une équipe médicale plutôt qu'à une équipe de travailleurs sociaux travaillant sans concertation ou sans rencontres. Il faut donc oeuvrer, dans le cas du partage, à constituer effectivement cette unité. | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=517303 |
[article] Titre : | Éthique et partage du secret professionnel | Type de document : | Article de périodique | Auteurs : | Jacqueline LAGREE | Titre du périodique : | RDSS Revue de Droit Sanitaire et Social | Numéro : | N°3 | Date de parution : | 01/05/2015 | Article en page(s) : | p. 465-469 | Mots-clés : | ETHIQUE ; SECRET PROFESSIONNEL ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; VIE PRIVEE ; SECRET MEDICAL ; SECRET PARTAGE | Résumé : | La réflexion sur le partage du secret professionnel, notamment du secret médical, montre vite divers points d'accord et de désaccord. En premier lieu, le secret professionnel est une obligation juridique dont la transgression donne lieu à sanction. Le secret professionnel est légitimé par la défense ou la protection de quelqu'un ; il pose donc la question de la hiérarchie des risques et des intérêts, non des valeurs. Ensuite, le secret professionnel implique une relation personnelle entre un professionnel et la personne concernée ; il suppose donc une relation de confiance qui doit être partagée quand le secret doit l'être.Enfin, l'analyse du secret professionnel et de ses difficultés montre l'importance de la casuistique ou de l'analyse cas par cas. La norme est universelle mais son application est singulière et circonstanciée. En second lieu, la règle du secret professionnel s'accompagne souvent d'une injonction paradoxale : il faut dire ce qu'on nous enjoint de taire. La seule issue de secours est de prendre en compte un intérêt supérieur, celui de la protection du faible concerné par le secret. Le partage du secret n'a de sens qu'à condition de pouvoir penser une unité réelle et pas seulement formelle du sujet détenteur du secret, c'est-à-dire de l'équipe qui constitue une sorte de sujet collectif. Cela est plus facile à penser quand on a affaire à une équipe médicale plutôt qu'à une équipe de travailleurs sociaux travaillant sans concertation ou sans rencontres. Il faut donc oeuvrer, dans le cas du partage, à constituer effectivement cette unité. | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=517303 |
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