[article] Loi littoral. Dispositions pour les communes riveraines des plans d'eau intérieurs de plus de mille hectares. Rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable In Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment - N°5812 - 17/04/2015 [Article de périodique] / Philippe ISELIN ; Fabienne ALLAG-DHUISME . - p. 1-24, cahier détaché n°1. Mots-clés : | PLAN D'EAU ; LAC ; ESPACE NATUREL ; LOI LITTORAL ; ECOSYSTEME ; ETANG ; BARRAGE ; AMENAGEMENT ; LOI MONTAGNE superficie ; hydrographie | Résumé : | "Laménagement, lurbanisation et la mise en valeur des espaces dans les territoires communaux riverains des plans deau supérieurs à 1 000 hectares obéissent à des règles particulières dont les principes sont posés par la loi et ses décrets dapplication. Depuis les années 1970, le cadre juridique de la politique de protection des rivages lacustres a connu une évolution désormais stabilisée par la loi littoral du 3 janvier 1986 relative à laménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Si les dispositions particulières simposent dévidence lorsque la superficie dun plan deau est sensiblement supérieure à 1 000 hectares, des interrogations peuvent apparaître lorsque la superficie avoisine ce seuil. Se pose alors la question de la précision des calculs au regard des données retenues. Après avoir analysé les différents paramètres et outils permettant de déterminer la superficie dun plan deau, le rapport préconise une méthodologie de calcul à mettre en uvre par étapes successives, en fonction du degré de précision recherché. Parmi les paramètres à prendre en compte, le rapport incite à considérer un plan deau dans sa globalité, en tant quécosystème aquatique et unité paysagère, incluant donc, en sus de la masse deau, les masses de terre constituées par les îlots et îles, lorsque le cas se présente. Les auteurs recommandent dinscrire dans un cadre réglementaire les paramètres et la méthodologie de calcul, afin den assurer la solidité et la pérennité juridiques. Lorsque les calculs de superficie, opérés selon la méthodologie proposée, sont susceptibles dinclure ou dexclure un plan deau par rapport à ceux jusque-là considérés comme supérieurs à 1 000 hectares, la mission recommande danticiper ce changement de statut en en analysant les conséquences et en veillant à sa bonne prise en compte sur le terrain. Enfin, dans une perspective plus large, le rapport suggère dengager une réflexion globale sur toutes les situations dinterface entre la terre et leau, pour lesquelles le droit se fonde sur des limites géographiques instables ou des seuils de superficie." | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=506080 |
[article] Titre : | Loi littoral. Dispositions pour les communes riveraines des plans d'eau intérieurs de plus de mille hectares. Rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable | Type de document : | Article de périodique | Auteurs : | Philippe ISELIN ; Fabienne ALLAG-DHUISME | Titre du périodique : | Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment | Numéro : | N°5812 | Date de parution : | 17/04/2015 | Article en page(s) : | p. 1-24, cahier détaché n°1 | Mots-clés : | PLAN D'EAU ; LAC ; ESPACE NATUREL ; LOI LITTORAL ; ECOSYSTEME ; ETANG ; BARRAGE ; AMENAGEMENT ; LOI MONTAGNE superficie ; hydrographie | Résumé : | "Laménagement, lurbanisation et la mise en valeur des espaces dans les territoires communaux riverains des plans deau supérieurs à 1 000 hectares obéissent à des règles particulières dont les principes sont posés par la loi et ses décrets dapplication. Depuis les années 1970, le cadre juridique de la politique de protection des rivages lacustres a connu une évolution désormais stabilisée par la loi littoral du 3 janvier 1986 relative à laménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Si les dispositions particulières simposent dévidence lorsque la superficie dun plan deau est sensiblement supérieure à 1 000 hectares, des interrogations peuvent apparaître lorsque la superficie avoisine ce seuil. Se pose alors la question de la précision des calculs au regard des données retenues. Après avoir analysé les différents paramètres et outils permettant de déterminer la superficie dun plan deau, le rapport préconise une méthodologie de calcul à mettre en uvre par étapes successives, en fonction du degré de précision recherché. Parmi les paramètres à prendre en compte, le rapport incite à considérer un plan deau dans sa globalité, en tant quécosystème aquatique et unité paysagère, incluant donc, en sus de la masse deau, les masses de terre constituées par les îlots et îles, lorsque le cas se présente. Les auteurs recommandent dinscrire dans un cadre réglementaire les paramètres et la méthodologie de calcul, afin den assurer la solidité et la pérennité juridiques. Lorsque les calculs de superficie, opérés selon la méthodologie proposée, sont susceptibles dinclure ou dexclure un plan deau par rapport à ceux jusque-là considérés comme supérieurs à 1 000 hectares, la mission recommande danticiper ce changement de statut en en analysant les conséquences et en veillant à sa bonne prise en compte sur le terrain. Enfin, dans une perspective plus large, le rapport suggère dengager une réflexion globale sur toutes les situations dinterface entre la terre et leau, pour lesquelles le droit se fonde sur des limites géographiques instables ou des seuils de superficie." | Permalink : | https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=notice_display&id=506080 |
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